Le festin du félin : nourrir son chat sans tomber dans le piège du “croquette automatique”
Votre chat est peut-être un aventurier moustachu, un ronfleur de canapé professionnel ou un acrobate de l’armoire à vaisselle, mais une chose est sûre : ce qui entre dans sa gamelle influence tout ce qu’il est. Son pelage, sa digestion, ses défenses immunitaires, ses dents, son humeur… et même ses performances nocturnes à miauler devant la porte à 3 h du matin.
Chez Wizoo, on aime dire qu’un chat bien nourri, c’est comme un téléphone bien chargé : ça fonctionne mieux, ça grince moins, et ça vit plus longtemps.
Vrai ou faux ? “Les chats savent gérer leur alimentation tout seuls.”
❌ Faux.
Et archi-faux même.
Plus de 60 % des chats adultes en Amérique du Nord sont en surpoids. Résultat ? Problèmes articulaires, diabète, maladie cardiaque, lipolyse hépatique (traduction : le foie explose de gras s’ils arrêtent de manger soudainement)… Bref, pas très félin-friendly.
Alors oui, votre chat a un instinct, mais pas celui de lire l’étiquette nutritionnelle ni de calculer les calories. C’est à vous – avec notre aide – de choisir la bonne nourriture, en bonne quantité, au bon moment.
Comment choisir la nourriture idéale ?
Sur le marché, on trouve tout et son contraire : “sans grains”, “bio”, “élevé au chant des oiseaux”, “inspiré de la proie ancestrale”… mais au final, ce qui compte, c’est :
- Des ingrédients digestibles et adaptés à l’espèce (c’est un carnivore strict, rappelons-le !),
- Une formulation équilibrée en protéines, lipides, minéraux, vitamines,
- Et des études scientifiques derrière, pas juste un joli sac.
Pro-tip Wizoo : évitez les croquettes de grandes surfaces, souvent pleines de “remplisseurs” (maïs, farine de sous-produits, etc.). Les gammes vétérinaires ou spécialisées sont testées, équilibrées, et surveillées.
Les bienfaits d’une alimentation premium (et pas juste pour se la péter)
Un chat bien nourri, ça se voit et ça se sent (littéralement) :
✔ Pelage doux et brillant (même chez les matous à l’esthétique douteuse),
✔ Moins de tartre dentaire, donc haleine moins toxique,
✔ Selles plus petites, moins odorantes (merci pour le bac à litière !),
✔ Moins de vomissements liés à des croquettes trop grasses ou mal digérées,
✔ Meilleur poids, meilleure forme, meilleure espérance de vie.
Une étude publiée dans le Journal of Feline Medicine montre que les chats nourris avec une diète vétérinaire équilibrée vivent en moyenne 2,5 ans de plus que ceux nourris au hasard. C’est l’équivalent d’une décennie en années humaines. Pas mal, non ?
Chaton ou adulte : les besoins évoluent !
Un chaton, c’est un moteur de Formule 1 dans un mini-châssis. Il grandit vite, dépense beaucoup, et doit manger plus souvent.
Jusqu’à 6 mois : laissez de la nourriture sèche en libre accès, en petites portions. On complète avec un peu de nourriture humide.
À partir de 6 mois : on passe progressivement à deux repas par jour, avec une transition douce vers une formule adulte (vers 9 à 12 mois).
La nourriture adulte trop tôt ? Mauvaise idée. C’est comme donner un régime de salade à un adolescent affamé : pas suffisant pour sa croissance.
Ce que votre chat ne devrait JAMAIS manger
Voici une petite liste d’aliments aussi dangereux qu’un aspirateur allumé dans un salon de chats :
- Oignons, ail : toxiques pour les globules rouges (anémie),
- Chocolat, café, thé : contiennent de la théobromine = poison mortel,
- Raisins, raisins secs : causent des insuffisances rénales (personne ne sait pourquoi),
- Alcool : mortel à toute petite dose,
- Lait de vache : plus digeste après le sevrage, malgré ce que les dessins animés nous ont appris.
Bref : pas de “restes de table” = pas de problèmes. Et en bonus, vous évitez les mauvaises habitudes et l’obésité.
Croquettes ou conserve ? La combinaison gagnante
Les croquettes, c’est pratique, bon pour les dents (un peu), et se conservent bien.
Mais les chats boivent peu naturellement, ce qui peut entraîner des soucis urinaires (cristaux, cystites, etc.).
Solution : combinez croquettes + nourriture humide.
Une étude de la Cornell University a démontré que les chats mangeant de la nourriture humide urinent 2 fois plus que ceux qui mangent seulement des croquettes. Ce qui est génial pour la prévention des calculs urinaires !
Mesurez, pesez, observez
- Utilisez une tasse à mesurer (pas “au pif” !),
- Pesez votre chat régulièrement (une balance bébé fonctionne très bien),
- Chaque chat doit avoir sa gamelle, surtout si vous en avez plusieurs : certains sont de vrais gloutons, d’autres des grignoteurs stressés.
Et n’oubliez pas : un chat qui mange moins ou plus que d’habitude peut être malade. Appelez-nous dès que vous voyez un changement de comportement alimentaire !
Et les gâteries dans tout ça ?
Oui, vous pouvez donner des gâteries. Non, pas celles qui ressemblent à des bonbons pour humain bourrés de sucre.
Optez pour :
- Des friandises faibles en calories,
- Riches en protéines,
- Ou même des morceaux de nourriture humide (certains chats les préfèrent !)
Les gâteries ne devraient pas dépasser 10 % de l’apport calorique quotidien. Sinon… votre chat changera de forme. Littéralement.
La transition alimentaire : une affaire délicate
Changez toujours la nourriture sur 5 à 7 jours, en mélangeant l’ancienne et la nouvelle.
Sinon ? Bonjour vomissements, diarrhée, et regard accusateur à 2 h du matin.
En résumé
Une bonne alimentation, c’est :
- Choisir un aliment testé et formulé pour chats (et pas juste “joli sur l’emballage”),
- L’adapter à son âge, sa condition physique, son style de vie,
- Surveiller les quantités,
- Compléter avec de l’eau et de l’humidité,
- Et consulter Wizoo au moindre doute !