Voici Petrowski.
Chat mâle, stérilisé à 5 mois et demi, qui fête cette année ses 10 ans de sagesse féline.
Son poil tigré autrefois flamboyant a perdu un peu de son panache, ses flancs frémissent de pellicules, et il s’essouffle à mi-chemin de son dos lorsqu’il tente une toilette complète.

Il ne bondit plus après les ombres.
Il n’accueille plus son humain en chantant à tue-tête.
Il mange… puis retourne se coucher.
Mais il a toujours faim. Toujours.

Et pourtant, on ne l’a pas vu venir…

En 2025, près de 60 % des chats et des chiens adultes au Québec sont en surpoids ou obèses.
C’est énorme. Littéralement.

Et comme chez les humains, la prise de poids chez l’animal est insidieuse. On ne la voit pas au jour le jour… jusqu’à ce qu’un matin, en sirotant son café, on réalise que Petrowski ressemble davantage à un petit coussin sur pattes qu’à un félin svelte.

Mais pourquoi est-ce si courant ?
Parce que la vie passe, tout simplement :

  • Le chat bouge moins,
  • On oublie d’adapter ses portions à son âge,
  • On cède aux petits suppléments d’amour… version croquette,
  • Et boum : les 10 ans arrivent… avec 5 livres de trop.

Pourquoi c’est grave ? (Et pas juste une histoire de bikini félin)

Le surpoids chez le chat est lié à :

  • Une diminution marquée de la mobilité,
  • Une aggravation de l’arthrose (déjà fréquente chez les seniors),
  • Et un risque accru de maladies graves :
    • Diabète de type II (le plus courant chez les chats obèses),
    • Pancréatite,
    • Lipidose hépatique (maladie potentiellement mortelle),
    • Hypertension artérielle,
    • Problèmes urinaires,
    • Et même des difficultés à gérer le stress, les émotions, et les interactions sociales (si, si !).

Un excès de 10 à 20 % de poids chez le chat multiplie le risque de douleur articulaire et de maladies métaboliques par 2 à 3.

Et en plus… les cellules graisseuses produisent des molécules inflammatoires, qui entretiennent la douleur. C’est un cercle vicieux. Plus il a mal, moins il bouge. Moins il bouge, plus il prend du poids. Plus il prend du poids… plus il a mal.

Petit plan d’action anti-rondeur, spécial Petrowski

Mesurer pour mieux agir

Un bilan de condition corporelle chez votre vétérinaire permet de :

  • Évaluer le poids idéal,
  • Déterminer combien de grammes par jour votre chat devrait consommer,
  • Créer un plan de perte de poids personnalisé et sécuritaire.

Adopter une alimentation adaptée

Des nourritures vétérinaires spécialisées offrent :

  • Une densité énergétique réduite,
  • Une meilleure satiété (grâce à plus de fibres et de protéines),
  • Un soutien au métabolisme de perte de gras (sans perte musculaire !).

Identifier la vraie faim… ou le besoin d’attention ?

Votre chat miaule devant le garde-manger ?
C’est peut-être l’ennui, pas la faim.
Proposez-lui plutôt :

  • Une séance de jeu de 5 minutes,
  • Une chasse à la croquette dans un jouet interactif,
  • Ou un bon câlin s’il aime ça.

Être strict, mais aimant

Pendant un programme de perte de poids, aucune exception.
Même pas un petit morceau de poulet.
Mais une fois le poids santé atteint : place aux mini récompenses bien choisies ! (Hello, sushi sans sauce soya ni avocat)

En résumé, Petrowski n’est pas “gros”… il est en transition

Il est en route vers une meilleure qualité de vie, avec plus d’énergie, moins de douleur, un poil brillant, et pourquoi pas… une petite chasse aux ombres comme au bon vieux temps.

Il suffit de prendre rendez-vous avec votre technicien.ne en santé animale,
Faire évaluer l’état de Petrowski,
Et mettre en place un plan adapté, avec des suivis, des ajustements… et une tonne d’encouragements.

Parce que perdre du poids, c’est un marathon, pas un sprint.
Mais c’est aussi un super pouvoir contre le vieillissement prématuré.

Petrowski vous remercie…

« Merci de penser à ma longévité. Merci de m’aimer assez pour me dire non aux croquettes bonus. Merci de vouloir que je vive encore de longues années… à vos côtés. »

Si vous avez des questions, contactez-nous !